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Le monde virtuel : un échappatoire au monde réel ?

Le monde n’est pas tout rose et l’on n’est pas tous armés à l’affronter de la même manière. C’est cette pensée existentielle qui pousse plusieurs personnes à se réfugier dans les mondes virtuels offerts par les jeux vidéo et relayer leurs vies au poste de vie secondaire. Comment les jeux vidéo peuvent-ils être une échappatoire au monde réel ?

1- Les jeux de simulation : Vivre la vie qu’on aurait voulu avoir :

Les jeux de simulation, RPG ou encore jeux de rôle sont des jeux où l’on est un personnage dans un univers donné. Comme la dénomination l’indique, ces jeux sont basés sur l’immersion de l’individu dans un rôle, la peau d’un autre.

Les jeux vidéo réalisent l’irréalisable et concrétisent les fantasmes : vous auriez voulu vivre en période médiévale, soyez un chasseur dans The Whitcher, besoin de partir à la découverte d’un monde postapocalyptique, rendez-vous dans l’univers de Diablo…

L’engouement que les gens ont pour les jeux vidéo n’est qu’une continuité logique de la fascination créée par Internet, les dessins animés ou encore les mangas.

Dans un monde où tout semble devenir de plus en plus difficile et inaccessible, la seule échappatoire, la seule lumière d’espoir semble être une lumière projetée par un pixel sur un écran.

2- Les affronts : Player Vs Player : Les combats qu’on aurait voulu gagner :

Selon le stéréotype, l’on ne joue aux jeux de combats que si l’on a une dose de violence à extérioriser. Ce sont des jeux pour les impulsifs, les nerveux au sang chaud. Vouloir gagner fait-il de vous un impulsif ? Bien sûr que non. Vouloir gagner est quelque chose d’innée. Si nos ancêtres ne voulaient pas gagner, n’avaient pas mis en exergue leurs instincts de survie, nous ne serions pas ici. Dans cette continuité historique, les jeux qui challengent notre ego, mettent en danger notre crédibilité devant les autres, stimulent ce même instinct. La vie d’aujourd’hui est assez morne. L’impression que tout est prévisible anéantit toute volonté de concourir.

3- Les jeux multijoueurs : Les relations qu’on aurait voulu nouer :

Bâtir des relations sociales, les entretenir et les faire durer est une tâche qui peut se révéler difficile pour les personnes socialement mal à l’aise. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui leur manque, ni la manière de meubler une conversation qui leur fait défaut. C’est tout simplement une peur de l’autre. Peur caractéristique des jeunes d’aujourd’hui. Les jeux vidéo multijoueurs offrent un espace où vous pouvez mettre de côté votre timidité, vous cacher derrière un personnage et être membre d’un groupe. Nous avons beau glorifier l’individualité de chacun, il n’est reste pas moins vrai que le sentiment d’appartenance est important pour certains.

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